Dagoma, société française, construit et distribue une imprimante 3D open source, en kit ou montée, au prix abordable de 300¤ (version kit).
De quoi s'agit-il ?
Cherchant depuis pas mal de temps à passer à la 3D, et après avoir hésité à monter ma propre RepRap like (un sacré challenge), je me suis jeté sur l'imprimante en kit Dagoma Discovery 200. Le temps de passer commande... elle n'était plus disponible, car remplacée par la Dagoma EasyDiscory 200, encore plus facile à monter.
Dagoma est un société française qui s'est lancée dans l'impression 3D pour la rendre abordable à tous. Il s'agit d'une belle réalisation commerciale et technique.
Les parties plastiques de l'imprimante sont elle même réalisées par les mêmes imprimantes.
Avec le changement de modèle (que je ne regrette pas) la livraison a été retardée, mais une fois l'imprimante arrivée chez moi j'ai pu en apprécier le travail.
L'imprimante
Contenu
L'emballage est parfait et la mise en boite compacte :
Les pièces sont nombreuses, en voici le détail :
et les outils founis :
(attention : à serrer trop fort, j'ai usé la tête du tournevis et j'ai du terminer avec mes propres outils pas toujours adaptés)Une documentation minimaliste est fournie, les vrais manuels (avec vidéos) étant en ligne sur le site du fabricant :
Montage
Et c'est parti pour 3h50 de montage sans interruption !
D'abord les différentes parties (avant, arrière, haut, bas...) puis leur assemblage :
Câblage et finitions :
Mon espace de travail :
Impressions
Premiers tests
Calibrage de l'imprimante en utilisant la Dagoma'App sous Linux :
(ne tenez pas compte du son dans les vidéos, le micro de la caméra est mal placé et amplifie le bruit de l'autofocus)Impression du logo Dagoma (mode rapide, précision faible), le résultat est tout-à-fait correct :
On dirait que les défauts sont très visibles, mais ce n'est pas le cas car ce badge fait seulement 3.5cm de diamètre :
Et enfin impression d'un objet, très utile, en 2 morceaux qui sert de support au bobine de PLA, où l'on voit que le choix d'une impression rapide laisse apparaître quelques défaut, mais après un simple limage tout rentre dans l'ordre et l'objet est parfaitement fonctionnel.
Ici on voit la magie du virtuel (depuis le logiciel d'édition 3D Cura) qui passe au réel :
(j'ai créé quelques défauts au début du processus en touchant la première couche à la main pendant l'impression)
La plus grande pièce (à droite) fait 7 cm de diamètre à se base et 4.5cm de haut, les défauts sont donc à minorer :
En finissant tout juste l'échantillon de filament fourni avec l'imprimante.
Quelques tests avec une bobine Filo3D
Ensemble des pièces déjà imprimées :
Roulement à bille imprimé déjà monté (6.5cm de diamètre); mais en mode rapide ce n'est pas très concluant :
Figurine Marvel de Thanos (8.5cm de haut), imprimée sans support ce qui a provoqué ces erreurs au niveau des bras et mains :
Vis (filetage de 7.5mn de large) et boulot (tête de 12mm de large) imprimés en mode fin (0.1mm de précision) :
Engrenage ovale (5.5cm x 4.5cm) et fonctionnel :
Pièce (4cm de large) construite sous FreeCAD et imprimée en mode rapide :
Impression d'une bille contenue dans une sphère, mais l'ensemble a bougé en cours de route (mauvaise accroche de la base) et donc la moitié de l'impression est ratée :
A bientôt
Antoine